Bulletin climatique expert – Tendance Octobre 2025 rédigé par le mardi 30 septembre 2025 par Yann Amice météorologiste Synthèse pour Octobre 2025 1 – Grands forçage & circulation globale 1.1 La dynamique planétaire AAM et Circulation générale Entre 30 et 50 °N Situation conforme avec un léger excès positif par rapport à la moyenne climatologique. Cela suggère une activité accrue du jet en moyenne latitude. Ce lobe positif signe un jet plus rapide ( on a un réservoir ou une quantifié d’énergie cinétique disponible + importante) avec un tel excédent le Jet est plus rectiligne plus fort. Zone équatoriale On note également un signal plus faible que la moyenne sur la zone tropicale, Soit des alizés renforcés , donc une inhibition de la convection en zone tropicale sauf forçage extérieur, si cet excès persiste , renforcement de la Nina Bilan le couple entre la zone tropicale et la zone 30-50°N est de fait plus marqué que la normale climatologique Ce schéma avec un gradient de momentum plus fort favorise la dynamique d’un Jet plus vigoureux. Le jet-stream est une réponse dynamique au gradient méridien de tourbillon potentiel 1.1 ENSO IOD 1. ENSO : une La Niña modérée s’installe dans le Pacifique L’indice Niño 3.4, principal indicateur de l’oscillation El Niño-La Niña, affiche une valeur de –0,8°C au 28 septembre 2025, confirmant un épisode de La Niña modérée dans le Pacifique équatorial central. Ce refroidissement des eaux de surface influence déjà la circulation atmosphérique à l’échelle planétaire. Impacts extratropicaux : En début d’automne, les épisodes de La Niña favorisent généralement la persistance de dorsales anticycloniques sur l’Atlantique Nord subtropical, tout en accentuant les ondulations du jet polaire. Ces perturbations de la circulation d’altitude peuvent avoir des répercussions majeures sur les régimes météorologiques des moyennes latitudes. Conséquences pour l’Europe : Statistiquement, une La Niña modérée en octobre tend à affaiblir la dominance des flux d’ouest, ouvrant la voie à des configurations atmosphériques plus méridiennes et à des régimes de blocage. Ces situations favorisent des périodes de temps sec et doux en Europe de l’Ouest, entrecoupées d’épisodes plus instables. 2. IOD : un dipôle fortement négatif renforce les contrastes L’indice IOD (Dipôle de l’océan Indien) atteint –1,24°C, traduisant un IOD fortement négatif. Cette configuration se caractérise par des eaux anormalement chaudes à l’est du bassin (près de l’Indonésie) et des températures plus froides que la normale à l’ouest (côtes d’Afrique de l’Est). Effets sur la convection tropicale : Un IOD négatif stimule la convection équatoriale dans l’océan Indien oriental et en Indonésie, avec un possible couplage avec l’oscillation de Madden-Julian (MJO) lors de ses phases 4 à 5. Ce renforcement de l’activité convective tropicale peut moduler les téléconnexions atmosphériques à grande échelle. Répercussions sur l’Europe : Les anomalies convectives associées à un IOD négatif en automne amplifient la propagation d’ondes de Rossby vers l’Atlantique Nord. Historiquement, cette configuration renforce les signaux de blocage sur l’Europe occidentale et méditerranéenne, alternant entre des dorsales anticycloniques persistantes et des descentes d’air instable d’origine subtropicale. 3. Couplage ENSO + IOD : vers une circulation atmosphérique perturbée La combinaison d’une La Niña modérée et d’un IOD fortement négatif suggère une circulation générale moins zonale et plus propice aux blocages en octobre. Ce scénario climatique favorise : Une probabilité accrue de blocages atlantiques, synonyme de séquences sèches et douces en Europe de l’Ouest. Un risque récurrent d’intrusions méditerranéennes instables, pouvant apporter des épisodes pluvieux intenses sur le pourtour méditerranéen. Perspectives : L’automne 2025 s’annonce marqué par des contrastes météorologiques accentués en Europe, sous l’influence conjointe de la La Niña et d’un IOD négatif. Les régimes de blocage et les ondulations du jet polaire seront à surveiller de près dans les prochaines semaines. 2 – Le Forcage tropicale 2.1 Anomalies d’OLR *Outgoing Longwave Radiation Analyse des anomalies d’OLR et de la convection tropicale : impacts sur la circulation atmosphérique d’octobre 2025 1. Répartition des anomalies d’OLR : un dipôle convectif marqué Les dernières analyses de l’Outgoing Longwave Radiation (OLR) révèlent une organisation contrastée de la convection tropicale, typique d’un couplage La Niña / IOD négatif. Zones de convection active (anomalies négatives d’OLR) Indonésie et ouest du Pacifique équatorial : Fortes anomalies négatives, traduisant une convection renforcée sur ces secteurs. Océan Indien équatorial Est (90–120°E) : Signal secondaire de convection active, en phase avec un IOD négatif marqué. Zones d’anomalies positives d’OLR (convection inhibée) Pacifique central : Anomalies positives persistantes, reflétant une suppression de la convection dans cette région. Implications dynamiques : propagation des ondes de Rossby et modulation de la circulation Ce dipôle convectif (convection renforcée sur l’Indo-Pacifique vs suppression sur le Pacifique central/est) correspond à une circulation de Walker renforcée, caractéristique du couple La Niña + IOD négatif. Mécanismes en jeu : Les forçages convectifs tropicaux (Indonésie, océan Indien Est) génèrent des ondes de Rossby ascendantes, qui se propagent vers les moyennes latitudes de l’Atlantique Nord. Cette configuration favorise : ◦ La récurrence de dorsales anticycloniques atlantiques/subtropicales, bloquant les perturbations sur l’ouest du bassin. ◦ Le creusement de talwegs secondaires sur l’Europe occidentale et le bassin méditerranéen, propices à des épisodes pluvio-orageux ponctuels. Zones particulièrement exposées : Méditerranée occidentale (Espagne, Corse, Italie, Maghreb) : risque accru d’épisodes instables et de pluies intenses. Europe de l’Ouest : alternance entre phases sèches sous influence anticyclonique et dégradations rapides liées aux talwegs méditerranéens. 3. Perspectives pour octobre 2025 : un mois sous le signe des contrastes Le signal convectif actuel renforce l’hypothèse d’un mois d’octobre marqué par : Des phases sèches et douces, sous l’influence de dorsales atlantiques persistantes. Des épisodes instables et pluvieux, notamment sur les régions méditerranéennes, en lien avec les talwegs secondaires et les remontées d’air subtropical humide. À surveiller : L’évolution des anomalies d’OLR sur l’Indo-Pacifique, indicateur clé de la persistance du forçage convectif. La trajectoire des ondes de Rossby et leur interaction avec le jet polaire, déterminante pour la localisation des blocages et des descentes d’air froid. En synthèse : La configuration actuelle des anomalies d’OLR, couplée au contexte La Niña / IOD négatif, dessine un scénario météorologique contrasté pour l’Europe en octobre, alternant entre stabilité anticyclonique et instabilité méditerranéenne. Une vigilance particulière est à porter sur les épisodes pluvieux intenses en Méditerranée occidentale. 2.2 Oscillation de Madden-Julian (MJO) – Phases et impacts Analyse de la Madden-Julian Oscillation (MJO) selon la prévision mensuelle NCEP-GFS et BOM-ACCESS (approche des couplages tropicaux) MJO : une oscillation peu marquée, mais à surveiller pour octobre 2025 1. État actuel de la MJO : faible amplitude et trajectoire incertaine Les derniers runs des modèles ACCESS-S2 (BoM) et GEFS (NCEP) s’accordent sur une MJO actuellement faiblement définie, avec une trajectoire peu amplifiée autour du cercle des phases, principalement située entre les phases 4 et 5 (Maritime Continent → Pacifique Ouest). L’amplitude de l’oscillation reste proche de la neutralité, ce qui limite son influence directe sur la circulation tropicale et extratropicale. 2. Prévisions pour octobre : des scénarios divergents ACCESS-S2 : Envisage une propagation progressive de la MJO vers les phases 1–2 (océan Indien) à partir de la mi-octobre, mais avec une dispersion importante entre les membres du modèle. Le signal, s’il se confirme, serait de faible à modéré. GEFS : Reste plus prudent, simulant une oscillation interne au cercle, avec une amplitude toujours faible. Cela suggère une MJO peu influente dans l’immédiat, sans forçage marqué sur la circulation globale. 3. Implications pour l’Europe de l’Ouest et la Méditerranée Début octobre (phases 5–6) Régime favorisé : NAO+ ou dorsale atlantique, synonyme de conditions plutôt sèches et anticycloniques sur l’Europe de l’Ouest. Instabilité résiduelle : Persistance d’un risque d’épisodes pluvio-orageux localisés, notamment en Méditerranée, en lien avec les anomalies de convection tropicale. Mi-octobre (phases 1–2, si confirmées) Bascule possible vers des intrusions plus méridiennes, avec des talwegs glissant davantage vers l’Europe de l’Ouest. Potentiel instable : Augmentation du risque d’épisodes pluvio-orageux, surtout sur les régions méditerranéennes (Espagne, sud de la France, Italie). Limite majeure : La faible amplitude de la MJO réduit la confiance dans ces scénarios. Son influence reste diffuse et secondaire par rapport aux forçages de grande échelle (La Niña, IOD). 4. Synthèse et perspectives À court terme : La MJO n’apporte pas de signal dominant pour l’Europe de l’Ouest, avec une tendance à la persistance de conditions anticycloniques atlantiques. À mi-octobre : Une éventuelle propagation vers l’océan Indien (phases 1–2) pourrait réactiver des phases instables en Méditerranée, mais avec une incertitude élevée en raison de la faible amplitude de l’oscillation. Conclusion : La MJO ne constitue pas un facteur déterminant pour les prochaines semaines, mais son évolution mérite d’être suivie, notamment pour les régions méditerranéennes où elle pourrait, en cas de propagation vers les phases 1–2, favoriser une augmentation de l’instabilité. Le début du mois reste marqué par une influence anticyclonique atlantique, en cohérence avec le contexte La Niña/IOD négatif. L’ECMWF reste prudent quant à lui et n’indique qu’un signal MJO faible et diffus en octobre, confirmant l’absence de forçage tropical net sur l’Europe de l’Ouest. 3- Atlantique tropical / Afrique de l’Ouest (0°–30°W) : Propagation longitudinale des anomalies convectives tropicales (10°S–10°N). Fin septembre – début octobre : forçages tropicaux contrastés Les anomalies d’OLR mettent en évidence une subsidence dominante sur l’Atlantique tropical oriental et les côtes africaines, signe d’une convection inhibée. Cela limite l’émergence et la propagation longitudinale des ondes équatoriales (Kelvin, Rossby, AEW), et donc le rôle de l’Afrique de l’Ouest comme « source convective » en ce début d’octobre. Ce contexte est cohérent avec une anomalie Niño3.4 négative et un IOD fortement négatif, qui déportent la convection vers l’océan Indien au détriment de l’Atlantique équatorial. Conséquences régionales : Moins d’ondes d’est africaines organisées → flux saharien plus sec, atmosphère défavorable à la cyclogenèse à l’est du bassin. Circulation zonale subtropicale favorisée → dorsale plus robuste vers les Açores, prolongeant un régime anticyclonique au large de l’Europe occidentale. Mais, en parallèle : L’Atlantique central et occidental reste animé. Deux systèmes tropicaux (Imelda et surtout Humberto) sont actifs. Humberto illustre bien le schéma de fin de saison : recourbement nord-est, puis transition extratropicale rapide. Les dernières sorties ECMWF projettent un creusement marqué en dépression barocline (~952 hPa en 24h) au large de l’Écosse. Bilan : À l’est, déficit convectif et faible potentiel cyclonique. À l’ouest, transitions extratropicales (comme Humberto) deviennent le moteur principal du forçage tropical sur l’Atlantique nord, en renforçant le Jet et en modulant directement la circulation sur l’Europe de l’Ouest. 4 – Organisation synoptique 4.1 Diagramme Hovmöller & Réorganisation synoptique Jusqu’au 3 octobre, les cartes maintiennent une anomalie positive sur l’ouest de l’Europe. L’arrivée du cyclone Humberto, en phase de transition extratropicale et attendu sur le nord de l’Écosse, introduit ensuite une anomalie négative marquée entre le 3 et le 7 octobre, fortement prégnante sur l’Europe de l’Ouest. À partir du 7–10 octobre, les signaux évoluent vers l’émergence d’anomalies positives (rouge) plus structurées, traduisant l’installation d’une dorsale atlantique et d’un régime anticyclonique dominant. Sur l’Atlantique central, l’absence d’anomalies significatives combinée à un spread très limité (gris clair) conforte la fiabilité de ce scénario dans les prévisions de l’ECMWF. 4.2 Prévision probabiliste ECMWF & Régimes de temps Analyse des schémas représentant la distribution probabiliste de l’ensemble des prévisions du modèle européen dans l’atlantique nord avec deux phases distinctes 06–12 oct. : le nuage de probabilité reste centré proche du neutre, mais légèrement orienté vers NAO−/ATR, ce qui suggère encore des talwegs atlantiques mais moins profonds. 13–19 oct. : nette dérive vers BL+ (Blocage positif) → renforcement d’une dorsale atlantique et installation de hautes pressions, probablement centrées entre Açores, France et Europe centrale. Implications synoptiques pour l’Europe de l’Ouest Début octobre 03-04 Octobre :Transition progressive entre une phase encore dynamique, marquée par les restes du cyclone Humberto et sa transition extratropicale (flux de nord-ouest actif sur l’Europe de l’Ouest), et une réorganisation plus zonale mais moins vigoureuse des flux. Mi-octobre (à partir du 13 oct.) : Bascule vers un régime de blocage (BL+) : Renforcement de la cellule subtropicale et extension de l’anticyclone des Açores vers l’Europe occidentale. Les Conditions plus sèches et plus chaudes que la normale, avec un excédent thermique probable devraient s’imposer Bilan de cette analyse combinée : le Hovmöller confirme que le début octobre le 03 et 04 est certes dominée par les restes du cyclone Humberto et de sa transition tropicale avec un flux d enord-ouest dynamique sur lEurope d el’ouest , mais dès la seconde décade d’octobre, le signal synoptique s’oriente clairement vers un blocage de type BL+, favorisant des conditions sèches et douces sur une grande partie de l’Europe occidentale. Régimes de temps Début octobre (04–05) : retour transitoire du NAO+, directement lié à la transition extratropicale d’Humberto et son impact sur les îles Britanniques. À partir du 08 octobre : mise en place nette d’un blocage (BL) sur l’Atlantique Nord, renforçant le régime anticyclonique. Ce blocage s’effrite toutefois à partir du 10–20 octobre, au profit d’une circulation plus méridienne. Deuxième décade (10–20 octobre) : la dynamique devient plus instable et méridienne, ouvrant la porte à des flux perturbés vers l’Europe du Sud et la Méditerranée, avec un risque accru d’épisodes pluvio-orageux. Fin octobre (20–31) : alternance de régimes (BL, NAO−, ATR) avec une dispersion plus large des scénarios. L’incertitude croît, mais la tendance dominante reste une variabilité marquée, alternant séquences perturbées et dorsales. Bilan après un blocage solide en tout début de mois, le régime évolue vers une configuration plus méridienne et instable en deuxième partie d’octobre, en cohérence avec les signaux tropicaux (MJO, OLR) et le contexte de couplages tropicaux défavorables à la stabilité. 5 – Dynamique d’Altitude 5.1 Etude du Jet à 300 hPa 3–4 octobre : coup d’accélérateur du jet lié à Humberto Un renforcement marqué du jet-stream (plus de 340 km/h) se produit sur l’Atlantique, directement lié au creusement explosif de l’ex-cyclone Humberto en direction de l’Écosse. Ce flux très dynamique influence fortement la circulation atmosphérique. 6 octobre : début de réorganisation Le jet reste puissant, mais commence à s’orienter plus au nord, annonçant une modification progressive de la circulation. 8–10 octobre : un jet toujours actif, mais contrasté Le jet-stream conserve une vitesse élevée (240–260 km/h), s’étendant de l’Atlantique central vers l’Irlande et les îles Britanniques. Il agit comme une autoroute pour les perturbations, avec : De l’air chaud poussé vers la France. De l’air froid en altitude sur les îles Britanniques, maintenant une instabilité marquée. À partir du 10 octobre : bascule vers la stabilité Le jet se redresse et remonte vers la mer du Nord et la Scandinavie. L’Europe de l’Ouest se retrouve alors sous l’influence anticyclonique du flanc sud du jet, favorisant : Une subsidence (air descendant). Le renforcement d’une dorsale de hautes pressions atlantiques. → Transition vers un temps plus stable en France. 5.1 Schéma d’Altitude En altitude (500 hPa) : Une anomalie dépressionnaire sur l’Atlantique Nord et les îles Britanniques en début de période laisserait place à une anomalie positive (dorsale) sur l’Atlantique et l’Europe de l’Ouest. En surface : Les ensembles EPS et GEFS prévoient un renforcement anticyclonique sur le proche Atlantique et l’Europe du Nord-Ouest entre le 10 et le 12 octobre. vers une accalmie après le passage perturbé Tous les signaux sont cohérents : Jet qui se redresse. Anomalies positives en altitude. Pressions en hausse en surface. → Stabilisation temporaire du temps en Europe de l’Ouest après les perturbations du début de mois. 6 – Anomalies de températures surface et océans L’analyse des SST au 29 septembre 2025 (NOAA Coral Reef Watch) confirme plusieurs signaux structurants : Pacifique équatorial : les anomalies négatives de –1 à –2 °C dans la zone Niño 3.4 traduisent un épisode La Niña modéré, cohérent avec l’indice hebdomadaire (–0,8 °C). Océan Indien : un IOD fortement négatif se met en place, avec un refroidissement marqué dans le bassin oriental (–1 à –1,5 °C) et des eaux plus chaudes à l’ouest → dipôle actif qui favorise une convection accrue dans l’océan Indien au détriment de l’Atlantique équatorial. Atlantique tropical oriental (0–30°W) : SST neutres à légèrement déficitaires, en phase avec la subsidence observée dans les anomalies d’OLR → faible rôle de source convective depuis l’Afrique de l’Ouest en ce début d’octobre. Atlantique subtropical (Açores–Canaries–Madère) : légers excédents (+0,5 à +1 °C) qui entretiennent la robustesse de la cellule anticyclonique et favorisent la récurrence des dorsales. Méditerranée : SST toujours élevées (+1 à +2 °C), constituant un réservoir énergétique pour tout forçage d’altitude ou intrusion froide, avec un potentiel orageux marqué. Bilan : La configuration couplée La Niña + IOD négatif déporte le moteur convectif vers l’océan Indien, limitant l’activité équatoriale atlantique. Dans le même temps, l’Atlantique subtropical et la Méditerranée chaude renforcent la probabilité d’un régime de dorsale atlantique prolongée, mais aussi d’épisodes orageux intenses localisés en Méditerranée en cas de décrochage froid. Séquençage expert des types de temps probables en France en octobre 2025 avec ce plan par période type Région / Type de temps /Nuance régionale Phase 1 : 03–07 octobre → influence Humberto & flux dynamique de NW Île-de-France : Temps agité vendredi 03 et samedi 04, passages pluvieux et ventés samedi 04, fraîcheur relative, amélioration le dimanche 05 . Centre : temps de plus en plus couvert vendredi 03puis couvert et pluvieux samedi 04 puis alternance d’éclaircies et de passages nuageux dimanche 05, ressenti frais sous influence océanique Bretagne : dégradation pluvieuse et venteuse le vendredi 03 et samedi 04 en marge d’Humberto, vent de nord-ouest soutenu avec rafales samedi 04 puis ciel de traine dimanche et temps calme anticyclonique à partir du lundi 06 Grand Est : dégradation samedi 04 avec pluie puis dimanche 05 amélioration avec queques averses mardi 07 et mercredi 08 dans un ciel variable puis temps calme à Rafraîchissement Nord : Perturbé et venteux de vendredi 03 à dimanche 05 , averses fréquentes, lundi 06 et mardi 07 températures en baisse avec un vent d’ouest soutenu samedi 04 et dimanche 05. Sud-Ouest : temps calme en marge de la perturbation océanique qui circule plus au nord quelques averses le samedi 04 Régime de traîne peu actif, averses parfois orageuses, vent d’ouest soutenu samedi 04. Sud-Est : Plus abrité, très peu de passages passages nuageux, retour du mistral et tramontane samedi 04 et dimanche 05, epiosde de courtes durée avent le retour de conditions anticycloniques Corse : Conditions globalement calmes, nuages d’altitude, faible instabilité pour la journée de dimanche 05 Phase 2 : 08–12 octobre → dorsale atlantique, jet qui se redresse Île-de-France : Amélioration, temps sec et ensoleillé, douceur en journée avec nuages bas en matinée. Centre : Conditions anticycloniques dominantes, nuits fraîches, journées douces, brumes et brouillards le matin Bretagne : Reprise d’un temps sec, vent faible, belles éclaircies. Grand Est : Sec et lumineux, nuits froides possibles, amplitude thermique marquée. Gelées le matin Nord : Accalmie nette, ensoleillé, tendance douce. Sud-Ouest : Douceur diurne, peu de nuages, nuits localement fraîches. Sud-Est : Anticyclonique, ciel clair, mistral et tramontane modérés le jeudi 09 Corse : Temps sec et lumineux, douceur diurne marquée. Phase 3 : 13–20 octobre → blocage BL+, régime anticyclonique dominant Île-de-France : Conditions sèches et plus douces que la normale, temps stable avec vent de nord-est faible Centre : Soleil fréquent, quelques brumes matinales, températures supérieures aux normales. Bretagne : Temps calme, sec, douceur. Grand Est : Conditions anticycloniques, brouillards matinaux parfois persistants, douceur l’après-midi. Nord : Sec, lumineux, douceur modérée. Sud-Ouest : Temps sec et chaud pour la saison, excédent thermique. Sud-Est : Temps sec, doux à chaud, mistral/tramontane possibles en flux de nord-est. Corse : Soleil dominant, températures élevées pour la saison, potentiel foehn par flux de NE. Phase 4 : 20–31 octobre → variabilité accrue (BL/NAO−/ATR), instabilité méditerranéenne Île-de-France : Séquences perturbées possibles, alternance d’averses et d’éclaircies. Centre : Variabilité accrue, alternance de passages perturbés et phases calmes. Bretagne : Retour des perturbations atlantiques, pluie et vent, mais phases de répit. Grand Est : Séquences plus fraîches et humides, possible instabilité. Nord : Perturbé par moments, flux d’ouest à nord-ouest, rafraîchissement sensible. Sud-Ouest : Temps plus instable, averses fréquentes, risque orageux local. Sud-Est : Risque accru d’épisodes pluvio-orageux méditerranéens (flux de sud-est / décrochages froids). Corse : Potentiel orageux marqué avec la Méditerranée encore chaude (+1 à +2 °C), alternance d’éclaircies et d’épisodes pluvieux intenses.